
Découverte du phare d’Alexandrie la 7 eme merveille du monde
Photographies exclusives de Stéphane Compoint
Vue du ciel, la ville moderne d'Alexandrie continue de se développer autour du plus grand port de Méditerranée. Au premier plan, en face de cette mégapole de 4 millions d'habitants, le Fort Qaitay, bâti sur les ruines et avec les blocs antiques du Phare d'Alexandrie par le sultan mamelouk Ashray Qaitbay en 1477. Deux tremblements de terre, aux IVème et au XIVème siècles de notre ère, provoquèrent l'effondrement définitif de la septième merveille du monde antique. A gauche du fort, le site de fouilles sous-marines où ont été découverts les vestiges du Phare.
Vue du ciel, la ville moderne d'Alexandrie continue de se développer autour du plus grand port de Méditerranée. Au premier plan, en face de cette mégapole de 4 millions d'habitants, le Fort Qaitay, bâti sur les ruines et avec les blocs antiques du Phare d'Alexandrie par le sultan mamelouk Ashray Qaitbay en 1477. Deux tremblements de terre, aux IVème et au XIVème siècles de notre ère, provoquèrent l'effondrement définitif de la septième merveille du monde antique. A gauche du fort, le site de fouilles sous-marines où ont été découverts les vestiges du Phare.
Au premier plan, le site de fouilles sous-marines où ont été découverts les vestiges du Phare. Au second plan, le Fort Qaitay, bâti sur les ruines et avec les blocs antiques du Phare d'Alexandrie par le sultan mamelouk Ashray Qaitbay en 1477. Deux tremblements de terre, au IVème et au XIVème siècle, ont provoqué l'effondrement définitif de la septième merveille du monde antique.
Pour retrouver les quelques 2000 blocs antiques provenant du Phare, il a fallu lever et dégager une quarantaine de blocs de béton (de 20 tonnes chacun) du site de fouilles sous-marin. La dépose de ces blocs par les autorités égyptiennes en 1994 pour protéger la baie d'Alexandrie des tempêtes d'hiver avait provoqué l'ire des archéologues et déclenché en 1995 la fouille sous-marine d'urgence dirigée par Jean Yves Empereur.
En 1995, le quai est est du fort Qaitbay est devenu le quartier général des plongeurs-archéologues de l'équipe dirigée par Jean Yves Empereur (palmes blanches). Ces derniers se préparent pour leur plongée quotidienne de deux à quatre heures à la recherche des vestiges de l'antique Phare.
Reconstitution virtuelle du Phare antique d'Alexandrie réalisée par la société Gédeon Programmes en 1995 d'après l'ancien plan de Hermann Thiersch (photo 7). Depuis, les archéologues ont appris que la rampe, la porte principale et les deux statues colossales du roi Ptolémée II et de son épouse Arsinoé étaient orientées à l'ouest de l'île de Pharos (et non pas à l'est, comme dessiné ci-contre).
Représentation du phare antique d'Alexandrie réalisée par Hermann Thiersch au début du XXème siècle. Bâti sous le règne du roi Ptolémée II (309-246 avant JC) , le phare antique d'Alexandrie était l'une des sept merveilles du monde antique. On distingue la base carrée, puis la partie octogonale surmontée d'une petite tour et terminée par la statue de Zeus.
La recherche des vestiges du Phare d'Alexandrie a permis de mettre au jour des trésors inestimables. A seulement huit mètres de profondeur, le plongeur-archéologue de l'équipe de Jean-Yves Empereur fait face à un sphinx -à tête humaine et corps de lion, symbole du pouvoir royal- de deux tonnes en granit rose d'Assouan. Avant de le remonter à la surface pour une étude plus détaillée, il reproduit sur un calque le cartouche royal dédié au pharaon Ramsès II (1300-1235 avant JC). Parmi les douze sphinx découverts durant la fouille, il s'agit du seul entier, conservé avec sa tête.
La recherche des vestiges du Phare d'Alexandrie a permis de mettre au jour des trésors inestimables. A seulement huit mètres de profondeur, le plongeur-archéologue de l'équipe de Jean-Yves Empereur fait face à un sphinx -à tête humaine et corps de lion, symbole du pouvoir royal- de deux tonnes en granit rose d'Assouan. Avant de le remonter à la surface pour une étude plus détaillée, il reproduit sur un calque le cartouche royal dédié au pharaon Ramsès II (1300-1235 avant JC). Parmi les douze sphinx découverts durant la fouille, il s'agit du seul entier, conservé avec sa tête.
Après après un séjour de seize siècles sous la mer, douze sphinx seront découverts au pied du fort Qaitbay. Chaque bloc sera daté grâce au décryptage des inscriptions conservées sur les cartouches, mais aussi aux proportions des sculptures, qui varient selon les époques. A seulement huit mètres de profondeur, le plongeur-archéologue de l'équipe de Jean-Yves Empereur étudie ce sphinx de deux tonnes en granit rose d'Assouan. Sur sa tablette-calque, il mesure et dessine sa tête, datant du pharaon Ramsès II (1300-1235 avant JC).
A seulement huit mètres de profondeur, Jean-Yves Empereur étudie les flancs de ce sphinx de deux tonnes en granit rose d'Assouan. Caractéristiques et cartouche ont en partie été effacés à l'époque du pharaon Ramsès II (1300-1235 avant JC). Parmi les douze sphinx découverts, il s'agit du seul entier, conservé avec sa tête.
A seulement huit mètres de profondeur, Jean-Yves Empereur étudie les flancs de ce sphinx de deux tonnes en granit rose d'Assouan. Caractéristiques et cartouche ont en partie été effacés à l'époque du pharaon Ramsès II (1300-1235 avant JC). Parmi les douze sphinx découverts, il s'agit du seul entier, conservé avec sa tête.
Ce sphinx colossal dédié au Pharaon Psamétique II (595 à 589 avant JC) pèse cinq tonnes en tout. La tête a été retrouvée enfouie sous le corps, visible en arrière plan.
Un plongeur-archéologue de l'équipe de Jean-Yves Empereur mesure la taille de ce buste de statue féminine en granit rose d'Assouan. Il s'agit du fragment central d'une statue colossale de la reine Arsinoé, épouse de Ptolémée II, représentée sous les traits de la déesse Isis. Elle trônait aux côtés de celle du roi, à l'entrée du Phare, laquelle mesurait douze mètres de hauteur.
Découverte à quelques mètres du buste de statue féminine (photo précédente), cette couronne athorique surmontait la statue colossale de la reine Arsinoé, épouse de Ptolémée II, représentée sous les traits de la déesse Isis. Elle trônait aux côtés de celle de son époux, à l'entrée du Phare, laquelle mesurait douze mètres de hauteur.
Un plongeur-archéologue de l'équipe de Jean-Yves Empereur étudie un bloc de douze mètres de long et de soixante-dix tonnes en granit d'Assouan. Après études, on découvrira qu'il s'agit de l'un des montants de l'entrée principale du Phare, laquelle mesurait également douze mètres de hauteur.
L'égyptologue Jean-Pierre Corteggiani effectue une opération de nettoyage des inscriptions sur l'un des trois fragments d'un obélisque en granit rose d'Assouan dédicacé au pharaon Sethi Ier (1290-1278 avant JC), père de Ramsès II. En dépit de seize siècles d'immersion, celles-ci sont remarquablement conservées.
Grâce aux ballons-parachute gonflés à l'air, l'équipe de plongeurs de Jean-Yves Empereur dirige cet orthostate (bloc de statue comportant huit côtés) avec d'infinies précaution car la moindre imprudence pourrait avoir de graves conséquence. Après étude des inscriptions, ce bloc de calcite de deux tonnes a été daté du pharaon Sethi Ier (1290-1278 avant JC), père de Ramsès II.
Grâce aux ballons-parachute gonflés à l'air, l'équipe de plongeurs de Jean-Yves Empereur dirige cet orthostate (bloc de statue comportant huit côtés) avec d'infinies précaution car la moindre imprudence pourrait avoir de graves conséquence. Après étude des inscriptions, ce bloc de calcite de deux tonnes a été daté du pharaon Sethi Ier (1290-1278 avant JC), père de Ramsès II.
L'égyptologue Jean-Pierre Corteggiani effectue une opération de nettoyage des inscriptions sur l'un des trois fragments d'un obélisque en granit rose d'Assouan dédicacé au pharaon Sethi Ier (1290-1278 avant JC), père de Ramsès II. En dépit de seize siècles d'immersion, celles-ci sont remarquablement conservées.
Sur ce gros plan de l'orthostate (bloc de statue) comportant huit côtés) de deux tonnes en calcite, le Pharaon Sethi Ier (1290-1278 avant JC), père de Ramsès II, fait une offrande au dieu Amon.
Séjournant au milieu des poissons depuis seize siècles, cette tête en granit rose d'Assouan appartient à la statue colossales du roi Ptolémée II représenté en pharaon. Elle ornait la porte principale du Phare, laquelle mesurait douze mètres de hauteur.
En entourant ce bloc avec de solides élastiques et en utilisant des ballons gonflés à l'air, les plongeurs-archéologues de l'équipe de Jean-Yves Empereur ont pu soulever et retourner cette masse de douze tonnes et de 4,55 mètres de long. . Ils ont découvert qu'il s'agissait du torse d'une statue colossale du roi Ptolémée II, représenté sous les traits d'un pharaon, qui ornait l'entrée principale du Phare. Taillé dans du granit rose d'Assouan, le bloc sera ensuite remonté en surface pour restauration.
Les plongeurs -archéologues de l'équipe de Jean-Yves Empereur effectuent les mesures du torse de cette statue colossale de douze tonnes et de 4,55 mètres de long. Ils ont découvert qu'il s'agissait d'une statue du roi Ptolémée II représenté en pharaon, qui trônait à l'entrée principale du Phare. Taillé dans le granit rose d'Assouan, le bloc sera ensuite remonté en surface pour restauration.
Après seize siècles sous les eaux, les plongeurs-archéologues de l'équipe de Jean-Yves Empereur effectuent une opération de nettoyage du torse de la statue colossale du roi Ptolémée II représenté en pharaon qui ornaient l'entrée principale du Phare. Taillé dans le granit rose, d'Assouan, le bloc sera ensuite remonté en surface pour restauration.
Après seize siècles sous les eaux, les plongeurs-archéologues de l'équipe de Jean-Yves Empereur effectuent une opération de nettoyage sur la statue colossale du roi Ptolémée II représenté en pharaon qui ornaient l'entrée principale du Phare. Taillé dans le granit rose, d'Assouan, le bloc sera ensuite remonté en surface pour restauration.
Après seize siècles sous les eaux, les plongeurs-archéologues de l'équipe de Jean-Yves Empereur effectuent une opération de nettoyage sur la statue colossale du roi Ptolémée II représenté en pharaon qui ornaient l'entrée principale du Phare. Taillé dans le granit rose, d'Assouan, le bloc sera ensuite remonté en surface pour restauration.
Ce bloc de soixante-dix tonnes et douze mètres de long taillé dans le granit d'Assouan est l'un des montants de la porte principale du Phare antique. Avant les deux tremblements de terre (aux IVème et XIVème siècles de notre ère) qui provoquèrent son effondrement définitif, le monument était situé en lieu et place du fort Qaitbay, visible en arrière plan. Ce dernier a été bâti sur les ruines et avec les blocs antiques du Phare par le sultan mamelouk Ashray Qaitbay en 1477. Après cette opération de levage périlleuse, le bloc sera déposé six mois dans une cuve de dessalement puis restauré.
Au milieu du port Est d'Alexandrie, opération de levage de l'orthostate (bloc comportant huit côtés) de calcite de cinq tonnes dédicacé au pharaon Séthi Ier (1290-1278 avant JC), père de Ramsès II. Le bloc sera ensuite déposé six mois dans une cuve de dessalement puis restauré.
Sur les quais du port Est d'Alexandrie et devant les autorités égyptiennes, opération de levage du buste de la statue colossale de la reine Arsinoé, épouse de Ptolémée II, représentée en déesse Isis. Le bloc sera ensuite déposé six mois dans une cuve de dessalement puis restauré.
Au milieu du port Est d'Alexandrie, opération de levage du sphinx de cinq tonnes en granit rose d'Assouan dédicacé au pharaon Psamétique II (595-589 avant JC). Le bloc sera ensuite déposé six mois dans une cuve de dessalement puis restauré.
Au milieu du port Est d'Alexandrie, opération de levage du sphinx de deux tonnes en granit rose d'Assouan, dédié au pharaon Ramsès II (1300-1235 avant JC). Parmi les douze sphinx découverts, il s'agit du seul entier, conservé avec sa tête. Le bloc sera ensuite transporté et déposé six mois dans une cuve de dessalement puis restauré.
Au milieu du port Est d'Alexandrie, opération de levage du sphinx de deux tonnes en granit rose d'Assouan, dédié au pharaon Ramsès II (1300-1235 avant JC). Parmi les douze sphinx découverts, il s'agit du seul entier, conservé avec sa tête. Le bloc sera ensuite transporté et déposé six mois dans une cuve de dessalement puis restauré.
Au milieu des rues étroites du centre ville d'Alexandrie, le sphinx de deux tonnes en granit rose d'Assouan dédié au pharaon Ramsès II (1300-1235 avant JC) est transporté jusqu'à la cuve de dessalement de la ville, où il y séjournera six mois. Puis commenceront les opérations de restauration.
Au milieu du port Est d'Alexandrie, l'équipe d'archéologues-plongeurs dirigée par Jean-Yves Empereur remonte à la surface la statue colossale du bâtisseur de la ville et du Phare, le roi Ptolémée II. Avec sa couronne, sa tête et ses jambes, elle mesurait 12 mètres de haut et ornait l'entrée principale du Phare. Taillé dans le granit rose d'Assouan, ce bloc de douze tonnes et de 4,55 mètres de long sera ensuite déposé six mois dans une cuve de dessalement puis restauré. En arrière plan, la corniche de la baie d'Alexandrie.
Au milieu du port Est d'Alexandrie, l'équipe d'archéologues-plongeurs dirigée par Jean-Yves Empereur remonte à la surface la statue colossale du bâtisseur de la ville et du Phare, le roi Ptolémée II. Avec sa couronne, sa tête et ses jambes, elle mesurait 12 mètres de haut et ornait l'entrée principale du Phare. Taillé dans le granit rose d'Assouan, ce bloc de douze tonnes et de 4,55 mètres de long sera ensuite déposé six mois dans une cuve de dessalement puis restauré. En arrière plan, la corniche de la baie d'Alexandrie.
Sur les quais du port est d'Alexandrie, l'équipe d'archéologues dirigée par Jean-Yves Empereur remonte à la surface la statue colossale du bâtisseur de la ville et du Phare, le roi Ptolémée II. En granit rose d'Assouan, la tête, le buste et les jambes retrouvés éparpillés au fond du port, ont pu être de nouveau assemblés (photo 40). Parmi les deux mille blocs antiques qui dormaient sous les eaux depuis seize siècles, seuls une trentaine vont revoir la lumière et faire l'objet d'une restauration rigoureuse.
Au milieu des taxis et des embouteillages d'une ville moderne, le buste d'un roi passe allongé sur la plate forme d'un camion. Ce torse en granit rose d'Assouan de la statue colossale de Ptolémée II, bâtisseur de la ville et du Phare, est transporté jusqu'à la cuve de dessalement de la ville, où il y séjournera six mois. Puis commenceront les opérations de restauration.
L'équipe de Jean Yves Empereur dépose les blocs antiques provenant du Phare dans la cuve de dessalement de la ville. Ils y resteront six mois. En arrière plan, le torse de la statue colossale du roi Ptolémée II, représenté en pharaon.
Pour l'exposition "La Gloire d'Alexandrie" au Petit Palais à Paris, les blocs antiques provenant des vestiges du Phare antique furent exposés au public après restauration. A cette occasion, les différentes blocs composants la statue colossale du roi Ptolémée II furent assemblés et présentés devant l'entrée principale du musée. Jean-Yves Empereur, commissaire général de l'exposition, accueilli les présidents Chirac et Moubarak lors de l'inauguration.